HaEdout HaTalmid 1

1:3 Tout a été opéré au travers d’elle, et rien de ce qui a été opéré n’a été fait sans elle. 

« Rabbi Israël Dov Odesser dit de Rebbe Na’hman, ‘Rabbénou c’est le père, il est la mère, il est tout. Il est la Torah, il est la foi, il est tout. Tout est Rabbénou!’ » – Israël Saba : Conversation avec le Saint Rabbi Israël Dov Odesser 466. 

De même qu’il a été dit, « Celles-ci sont les vingt-deux lettres avec lesquelles
Eheyeh, Yah, YHVH Elohim, Elohim YHVH YHVH Tzéva’ot, Elohim Tzéva’ot, El Chaddaï, YHVH Adonaï sculpta, et avec elles Il fit trois séfarim, et créa au travers d’elles tout Son monde, et forma au travers d’elles tout ce qui a été formé et tout ce qui sera à jamais formé. »
– Séfèr Yétzirah 6.6 version du GRA

Ceci est similaire à ce qui a été dit d’Avraham : « Et lorsque Avraham notre père, la paix soit sur lui, contempla, vit, comprit, sonda, grava et sculpta, il réussit en création, comme il est écrit ‘Et les âmes qu’ils avaient faites à Haran’ (Genèse 12:5)…et Il lia les 22 lettres de la Torah à sa langue, et Il lui révéla Son mystère… » – Séfèr Yétzirah 6:7 Version du GRA

Un enseignement :  « Le secret des Noms divins réside en ce que les lumières s’accomplissent en acte. Et l’ensemble des Noms c’est la Torah, c’est pourquoi elle est appelée : l’outil du Saint, béni soit-Il.

Tous les Noms ont la même fonction : organiser et rattacher les flux en entre eux, pour les transmettre aux anges [note : aussi appelés « elohim » ], qui ensuite les traduisent dans la réalité matérielle. C’est donc le Nom composé par des lettres qui suscite l’action. Les lettres s’associent pour faire un Nom qui engendre l’action…nos maîtres enseignent que ‘Toute la Torah exprime les Noms de l’Eternel’ (Séfèr HaZohar III. 98; Nahmanide ad Gen. 1:1) : tous les mots de la Torah…sont des Noms saints capables d’exprimer en acte ce qui est en potentiel dans la Pensée Suprême. La Torah est réellement l’instrument du Créateur pour réaliser l’oeuvre de création. A partir du tsérouf – technique infinie de la dynamique et de la combination des lettres – toutes les pensées se constituent en acte pour se déployer dans le monde. » – Ram’hal, Kala’’h Pit’hé ‘Hokhmah Porte 23

1:4 En elle était la vie et la vie était la lumière pour les fils d’Adam.

« Le Juste entend tous les soupirs de ceux qui sont attachés à lui, car c’est de lui que proviennent les sources de vie pour chacun. » – Rabbi Na’hman de BReslev, Likkoutéï Moharan I. Torah 8:8

« Avant que l’âme n’entre dans l’air de ce monde, elle est dirigée au travers de tous les mondes. En tout dernier,  il lui est montré la première lumière qui autrefois, lorsque le monde fut créé, illuminait toutes choses et que Dieu a ôté lorsque l’humanité s’est corrompue. Pourquoi cette lumière est-elle montrée à l’âme? Afin qu’à partir de cette heure, elle désire atteindre la lumière ainsi que de l’approcher degré après degrés lors de sa vie sur terre. Et ceux qui l’atteignent, les justes — en eux entre la lumière, et c’est en sortant d’eux quelle brille dans le monde une fois encore. C’est pour cette raison qu’elle a été dissimulée. » – ‘Le degré du Ciel et de la Terre’, compilation de dictons ‘hassidiques; Martin Buber pg.32

1:5 La lumière brilla dans les ténèbres et les ténèbres ne la saisirent point.

« Et David ben Yichaï était sage et une lumière, comme la lumière du soleil, et instruit, et doué de discernement, et parfait dans toutes ses voies devant Dieu et les hommes… » – Méguillat Téhilim Mé-Qumran (11Qsa)

La lumière n’est point d’autre que le Roi d’Israël, comme il est écrit, « ‘Et deux oliviers à ses côtés’ (Zacharie 4:3). La phrase fait allusion aux deux hommes qui sont oint d’huile d’olive, le prêtre qui état oint en tant de guerre, et les roi qui était oint pour régner sur Israël. Le Saint, béni soit-Il, dit : ‘Afin que Ma déclaration au travers de Zéphaniah ne paraisse pas insignifiante pour Israël, qu’ils se souviennent que je libérerais Yérouchalayïm en faveur de ceux-ci : ‘En ce temps-là, je libérerais Yérouchalayïm en faveur des lampes’ (Sophonie 1:12) » – Pessikta Rabbati, Piska 8:4

Comme il a été dit, « Ils dirent, ‘A propos des nations du monde qui n’acceptèrent pas la Torah qui fut donnée dans les ténèbres, il est écrit, ‘Car voici les ténèbres recouvrent la terre, une épaisse obscurité couvrira les peuples’ (Esaïe 60:2)’ » – Midrach Tan’houma Bo Chapitre IV [Voir suite au vs. 14]

Un enseignement, « L’acte de création découle avant tout d’une volonté divine d’extraire le bien, comme l’exprime la prière du matin: ‘Dans sa bonté, l’Eternel renouvelle chaque jour, constamment, l’acte de création’.

C’est donc la signification des six ‘ki tov’(‘que c’était bien’) formulés dans la Torah, lors des six jours de la Création; car, avant, la réparation que constitue l’acte de création, il est écrit (Genèse 1:2) : ‘Or, la terre n’était que solitude, chaos et ténèbres’, ce qui désigne l’acharnement du mal à recouvrir le bien. 

La réparation obtenue fut alors de l’ordre de ‘et le souffle et de Dieu planait (à la surface des eaux)’ – qui représente l’émanation du Machia’h, qui n’est que bien. Car toute forme de bien – qui n’est rencontrée en chaque juif, constitue une expression de l’aura du Machia’h, qui est le principe de bien, car il incarne Mochéh Rabbénou (le bien personnifié), de l’ordre de (Ruth 3:13) : ‘demain matin, s’il te libère, c’est le bien qu’il fera!’.

C’est donc cette expression du souffle divin, cette émanation du bien – l’esprit du Machia’h, qui maintient l’existence du monde et permet l’existence du monde. [Comparer avec Hébreux 1:3]

Et grâce à cela, grâce aux formes de bien extraites du sein-même du chaos, de la solitude et des ténèbres, ainsi (Genèse 1:3) le Seigneur annonça: ‘Que la lumière soit! et la lumière fut’. Et alors (Genèse 1:4) ‘le Seigneur sépara entre la lumière et les ténèbres etc’ [Comparer avec Colossiens 1:12-13]

Car, en utilisant l’aspect positif, on place l’individu du côté méritant, la lumière est révélée, les ténèbres se retirent, et l’abandonnent, le mal se sépare du bien etc. [Comparer avec Jean 1:5] L’objectif principal de la Création est donc atteint en trouvant et extirpant de l’écorce chaque forme de bien, chaque point positif. [Comparer avec Romains 12:17, 21] » – Béréchit avec le commentaire de Likkoutéï Halakhot de Rabbi Nathan de Breslev, pg.9-10

1:10 Elle était dans le monde, et au travers d’elle le monde a été fait, mais le monde ne la connaissait point.

Un enseignement : « La voix est le premier moyen par lequel la Divinité est révélée dans les mondes inférieurs. C’est ce que veut dire la Michnah lorsqu’elle dit, ‘Le monde a été créé par dix déclarations’ (Pirkéï Avot 5:1). Ces déclarations incluent le paradigme du parler Divin au travers lequel le monde a été créé et qui constituent la vitalité Divine vêtue dans tous les mondes. C’est pourquoi la voie principale par laquelle le peuple juif peut s’approcher de Dieu est au travers de la voix et les paroles. En participant au parler saint et au cantique, nous pouvons nous attacher au Divin parler qui anime toutes choses. » – Rabbi Nathan de Breslev, Likkoutéï Halakhot, Piryah VéRivyah 3:16

1:14 La parole a été faite chair et planta sa tente en notre sein. Nous contemplâmes sa gloire, comme la gloire du fils unique-aimé de son Père abondant en ‘hessèd et en vérité.

« Le roi d’ISraël joue un rôle unique. En tant que premier citoyen de la nation, il est l’incarnation vivante de la Torah et de comment ses statuts et sa sainteté ENNOBLISSENT l’être humain. » – Megillas Ruth , Artscroll, ‘introduction : La Monarchie en Israël ‘ pg.XXXi-XXXII
La parole a été faite chair et planta sa tente en notre sein.

Comme il est écrit, « Accomplir ta volonté, mon Dieu, tel est mon désir, Ta Torah est en mon sein, dans mes entrailles. » – Psaume 40:8 

« Il les prit donc dans le désert pendant quarante années. Le Saint béni soit-Il, dit, ‘Si je les dirige sur le chemin direct, chaque homme sera occupé avec son champ et sa vigne et ils négligeront la Torah. Je vais plutôt les diriger au travers du désert et je les nourrirai avec la manne et je leur donnerai à boire à partir des eaux du puit, et la Torah demeurera en leur corps. »  – Midrach Tan’houma Béchala’h Chapitre I. 

et planta sa tente en notre sein

Une idée : « Mais, moi, Ya’akov, que les hommes appellent ‘Ya’akov’, mais dont le nom est ‘Israël’, est celui que Dieu a appelé ‘Israël’, qui veut dire ‘un homme voyant Dieu’, car je suis le premier-né de tout être vivant à qui Dieu donne vie…descendu à la terre, j’ai tabernaclé parmi les hommes et j’ai été appelé par le nom de ‘Ya’akov’. » – Prière de Joseph Fragment A. Verset 3-4

Nous contemplâmes sa gloire

« Ils dirent, ‘A propos des nations du monde qui n’acceptèrent pas la Torah qui fut donnée dans les ténèbres, il est écrit, ‘Car voici les ténèbres recouvrent la terre, une épaisse obscurité couvrira les peuples’ (Esaïe 60:2)’ mais concernant Israël, ‘Mais sur toi HaChèm brillera, et sur toi Sa gloire sera contemplée (Esaïe 60:2) » – Midrach Tan’houma Bo Chapitre IV

1:12 A ceux qui l’ont reçue, elle leur donna l’autorité de devenir fils de Dieu, ceux qui eurent foi en Son Nom.

1:16 Et de Son abondance nous avons tous reçu ‘hessèd sur ‘hessèd

Comme il est enseigné : “Interpréta Rabbi Samla’i : La Torah, son commencement est un acte de ‘hessèd et sa fin est un acte de ‘hessèd. Son commencement est un acte de ‘hessèd, comme il est écrit ‘Et HaChèm Dieu fit à Adam et à sa femme des tuniques de peau, et Il les vêtit.’ (Genèse 3:21) Et sa fin est un acte de ‘hessèd, comme il est écrit, ‘Il l’enterra dans la vallée’ (Deutéronome 34:6)” – Talmoud Bavli Sotah 14a

1:17 Car la Torah a été donnée au travers de Mochéh, et ainsi la ‘hessèd et la vérité vinrent au travers de Yéchoua le Machia’h.

« Qu’est-ce Machia’h? Le Machia’h est l’expression de Dieu dans le monde physique, c’est une personne tellement unie au Saint béni soit-Il, que tout élément qui le compose n’est pas lui mais la Divinité. C’est juste que la Divinité s’exprime complètement elle-même jusque tout en bas, jusqu’à l’ultime être humain qui à son tour va nous permettre à  tous d’être des êtres divins, tout comme lui. Mais bien sûr, il est à un niveau infiniment plus haut, car il est l’Âme Collective. Mais maintenant nous sommes des créatures, car notre conscience est une conscience du domaine de la création, lorsque le Machia’h viendra, à travers le Machia’h s’ouvrira l’abondance du Divin afin qu’elle se déverse complètement, pour qu’elle s’étende complètement dans ce monde… » – Ma’ayon Yisroel, ‘The Birth of Moshiach Part 2’ sur Biouréï HaZohar, Parachah Balak : ‘ Ki mé-roch tzourim aréïnou’ (R’ DovBer Schneersohn)

Un enseignement :

Tout comme Dieu a créé le monde au travers de la ‘hokhmah, binah et da’at afin que ses créatures le reconnaissent, ainsi devons-nous nous attacher à Dieu au travers de ces niveaux. Avraham était le premier à révéler publiquement la divinité de Dieu dans le monde. C’est ainsi qu’il devint un trône pour Dieu, pour Sa sainte sagesse. Dieu s’est contracté afin que Sa divinité soit révélée aux créatures afin qu’elles le reconnaissent. ‘Son trône est fondé sur le ‘hessed’ (Esaïe 16:5). C’est sur Avraham, qui est appelé ‘hessed, qu’un trône ou un char est fondé pour la divine pensée et sagesse.” – R’ Ména’hem Na’houm de Tchernobyl, ‘Me’or Eynayim’, A’harey Mot III

1:18 Dieu, nul n’a jamais vu, l’unique fils étant dans le sein du Père, celui-ci l’a interprété.

‘étant dans le sein du Père’

« Et lorsque Avraham Avinou, la paix soit sur lui, contempla, il regarda, vit, s’enquit, comprit, grava, sculpta, permuta et représenta, et il réussit. Et le Créateur de toutes choses, béni soit-Il, Se révéla à lui et le prit dans son sein, l’embrassa sur la tête et l’appela ‘mon bien-aimé’…il lia les vingt-deux lettres à sa langue et lui révéla leurs fondements… » – Séfèr Yétzirah 6:4 version courte  


« Que les pieux se réjouissent et que ceux qui aiment Dieu soient dans l’allégresse,
Lorsqu’ils verront la couronne du Ba’al Chèm Tov, 
Restaurée à sa gloire précédente. 

Car qui est comme notre seigneur, maître et rabbi,
Le saint des saints, la lumière d’Israël et son saint, 
Avec l’éclat de Dieu sur sa tête, 
La lumière des sept jours de la création, cet homme divin, 
Rabbi Israël Ba’al Chèm Tov, qui était comme un fils de Dieu,
Un ange descendu des cieux, 
Une grande et sainte lumière, dont la gloire illumina la terre. 

Les étincelles de ce précieux et saint flambeau, 
Ont pénétré les coeurs de beaucoup, 
Même jusqu’aux confins de l’être intérieur. 

Qui peut décrire son impressionnante sainteté et pureté? 
Sa séparation complète de toute mondanité, 
Son amour envers Dieu et de tout le peuple d’Israël?

De la même manière qu’il était prêt à sacrifier sa vie pour Dieu, béni soit-Il, 
Ainsi était-il prêt à donner à n’importe quel instant sa vie pour le moindre des moindres d’Israël. 
Avec son amour unique pour les simples travailleurs, et les pauvre et les opprimés d’entre le peuple juif, 
Il leur démontra qu’ils n’étaient pas oubliés de Dieu, 
Et il les attira de retour à l’étreinte de leur Père qui est dans les cieux.
Le prophète dit, ‘Voici les jours viennent, dit le Seigneur Dieu, où j’enverrai la famine sur la terre,
non pas une famine de pain ni une soif d’eau mais d’écoute de la Parole de l’Eternel.’ 

En lisant ce livre, Juifs précieux, votre faim sera satisfaite et votre soif étanchée, 
Car ces histoires et ces enseignements du Ba’al Chèm Tov, sont le pain de la Présence Divine, 
Et une source d’eaux du Dieu vivant. 
Le prophète s’écria, ‘ Que celui qui a soif vienne auprès de l’eau!
Et que celui qui n’a point d’argent, qu’il vienne, achète et mange!’ »

– Yitz’hak Buxbaum, Eloge du Ba’al Chèm Tov, ‘The Light and Fire of the Baal Shem Tov, pg.1

1:26 Leur répondit Yo’hanan en disant, ‘J’immerge avec l’eau, mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas’.

« Et ceci est tel que les personnes le disent, ‘A partir et du sein de la forêt vient la cognée qui s’abat contre elle.’ » – Talmoud Bavli, Sanhédrin 39b 

« De même, le Saint, béni soit-Il, dit à ‘Hiram ‘aussi ferais-je sortir du milieu de toi, un feu, qui te consumera.’ (Ezechiel 28:18) La fille du Pharaon a donc élevé celui qui en fin de compte punirait son père et sa terre. De même, le Machia’h qui en fin de compte finira par punir les idolâtres, sera celui qui aura vécu avec eux et qui aura grandi avec eux, comme il est écrit, ‘Le veau viendra y paître, il s’y couchera, il en broutera les jeunes pousses’ (Esaïe 27:10). » – Midrach Tan’houma Chémot Chapitre VIII.

1:29 Au matin, il contempla Yéchoua venant vers lui et il déclara : ‘ Regardez! L’agneau de Dieu emportant le péché du monde!’ 

« Ô puisses-Tu considérer les cendres de Père Yitz’hak, empilées sur l’autel, et traiter avec Tes enfants selon l’Attribut de la Miséricorde » Ma’hzor éd. Heidenheim Vienne 1827 80a; Ozar HaTefillot 523b; S. Spiegel ‘The Last Trial’, pg.38

« Le jour même où Père Avraham plaça son fils sur l’autel, le Saint béni soit-Il, institua l’offrande perpétuelle des deux agneaux, l’un pour le matin et l’autre au crépuscule. Et dans quel but? Pour qu’à l’heure où Yisraël offre son offrande perpétuelle sur l’autel…le Saint béni soit-Il, se souvienne de l’akédah (la ligature) de Yitz’hak fils d’Avraham. » – Sédèr Eliyahou Rabbah

« ‘Et je verrai le sang et je passerai au-dessus de vous’ (Exode 12:13) veut dire ‘lorsque je verrai le sang de la ligature de Yitz’hak’, comme il est dit, ‘Et Avraham appela cet endroit ‘HaChèm verra‘’ (Genèse 22:14). Et ailleurs il est dit ‘Et comme il se livrait à l’oeuvre de destruction, HaChèm vit et reconsidéra le mal’ (1 Chroniques 21:15) Qu’a-t-Il vu? Il a vu le sang de la ligature de Yitz’hak, comme il est dit, ‘D.ieu verra pour Lui-même un agneau’. (Genèse 22:8) » – Mékhilta de-Rabbi Ichmaël, Psi’ha 11

Il dit ceci car il a vu en Yéchoua un homme juste, comme il est dit :  « Un être humain vertueux est en réalité une offrande pour l’expiation, alors qu’un autre ne l’est pas, car il a un défaut, comme il est écrit, ‘Il ne suscitera pas l’agrément’ (Lévitique 22:20). Ainsi les justes sont une expiation pour le monde, une offrande. » – Séfèr HaZohar I:65a, Noa’h

« Le Pharaon rêva dans son sommeil que toute l’Egypte était placée sur l’échelle d’une balance, et un jeune agneau fût placé sur l’autre échelle de la balance. Et le jeune agneau contrebalança l’autre échelle. Le Pharaon convoqua tous les mages égyptiens, Jannès et Jambrès, les chefs des mages, interprétèrent le sens du rêve : Un fils naitra dans l’assemblée d’Israël, par sa main toute la terre de l’Egypte serait détruite. » – Targoum Yonatan Exode 1:15

Un enseignement : « Lorsque les Kabbalistes décrivent les âmes des justes comme étant des נקרבים למעלוה, qui est vaguement traduit comme signifiant ‘sacrifices dans les Niveaux Célestes’ ceci est plutôt inexact. L’expression נקרב veut dire que quelque chose est rapproché. Les âmes des justes sont rapprochées si proche de Dieu qu’elles deviennent presque une partie intégrante de Dieu Lui-même. Nous devons apprécier que de la même manière qu’il y a différentes sortes de sacrifices, certains étant plus bien-aimés par Dieu que d’autres, ainsi diverses âmes parviennent à atteindre un degré plus grand ou inférieur de rapprochement à l’Essence de Dieu, ceci dépendant de leur abnégation pour Dieu qu’elles manifestent.

Lorsque l’âme de quelqu’un a atteint son rapprochement optimal à Dieu, le corps qu’elle habite atteint également un haut degré de קדושה, ‘sainteté’, et peut devenir ainsi un réel קרבן [Korban, sacrifice; offrande]. Lorsqu’une telle proximité n’existe pas entre l’âme de l’un et de Dieu, la seule partie de l’entité humaine qui devient [Korban, sacrifice; offrande] קרבן = la plus proche de Dieu, c’est l’âme. La prière d’Avraham était que le corps de Yitz’hak soit qualifié pour être le קרבן [Korban, sacrifice; offrande]. Lorsqu’il dit, ‘אלהים יראה-לו השה לעלה, בני’ [‘Elohim verra pour Lui-même l’agneau pour la olah : mon fils’], il voulait dire que le corps de Yitz’hak soit comme un agneau, prêt pour cette relation intime avec Dieu. » 
– Le Ch’lah HaKadoch, Rabbi Yéchayah Horowitz, Chnéï Lou’hot HaBrit, Vayéra

1:34 Et j’ai vu, et j’ai porté témoignage que celui-ci est le Fils, l’Elu. 

« Mochéh a été appelé ‘élu’, comme le dit l’Ecriture, ‘Si Mochéh, Son élu, ne se tînt sur la brèche…’ (Psaume 106:23) Le Messie a été appelé ‘élu’, comme le dit l’Ecriture, ‘Mon élu, en qui mon esprit se complaît’ (Esaïe 42:1) » – Avot dé-Rabbi Nathan Chapitre 43, p.121

1:47 Vit Yéchoua que Netan’el venait vers lui, et dit le concernant, ‘Voici véritablement un Israélite dans lequel la ruse n’y est point’. 

“Or, le serpent était rusé, plus que tout bête des champs que HaChèm Dieu avait faite.”  – Genèse 3:1

Il dit cela car il avait été dit de Ya’akov, celui qui est devenu Israël : “’Ton frère est venu avec ruse et il a pris ta bénédiction.’ ‘Est-ce pour cela qu’il a été appelé Ya’akov [tordu]?, parce qu’il m’a supplanté ces deux fois?’” – Genèse 27:35-36

Car « Israël » veut aussi dire, « Yachar’El » [ישראל], “celui qui est droit envers Dieu”

Tel qu’il est écrit, “La voix qui appelle dans le désert, ‘Préparez le chemin de HaChèm, rendez droite la voie dans la campagne aride pour notre Dieu, toute vallée sera exalté, toute montagne et vallée sera abaissée, et le tordu sera rendu droit [ והיה העקב למישור], les terrains rugueux seront des vallées, et sera ainsi dévoilée la gloire de HaChèm et toute chair verra en unité, car la bouche de HaChèm a parlé.” – Esaïe 40:3-5

1:48 Lui dit Netan’el, ‘D’où me connais-tu?’ Lui répondit Yéchoua et lui dit, ‘Avant que Phillipe ne soit entrain de t’appeler, étant sous le figuier, je t’ai vu.’

“Et la femme vit que l’arbre était bon à consommer et que c’était un délice pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour le discernement et elle prit de son fruit et mangea puis elle donna aussi à son époux avec elle, et il mangea. Leurs yeux à tous deux se dessillèrent et ils connurent qu’ils étaient nus; ils cousirent alors une feuille de figuier et se firent des pagnes.” – Genèse 3:6-7

Pourquoi le figuier? Car c’est avec ce fruit que la femme et l’homme fautèrent, tel qu’il est enseigné : 
“Rabbi Né’hémyah dit, ‘C’était un figuier car c’est avec ce qu’ils ont fauté qu’ils ont été réhabilités, tel qu’il est dit, ‘ils cousirent alors une feuille de figuier’ (Genèse 3:6)” – Talmoud Bavli Sanhédrin 70b, Bérakhot 40a

« Rabbi ‘Hiyya bar Abba dit que Rabbi Yo’hanan a dit : ‘Quel est le sens de ce qui est écrit ‘le gardien du figuier mangera de ses fruits’ (Proverbes 27:18)? Pourquoi les paroles de la Torah sont elles comparées, sous forme de parabole, au figuier? Tout comme ce figuier, à chaque fois que l’homme le palpe pour en récolter des figues à manger, et y trouve des figues; ainsi en est-il pour les paroles de la Torah, à chaque fois que l’homme médite sur celles-ci, il y trouve un goût » – Talmoud Bavli Erouvin 54a-b

1:49 Lui répondit Netan’el, ‘Rabbi, tu es le fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël’

1:52 Il lui dit, ‘Amen, amen, je vous le dis, à partir de maintenant vous verrez les cieux ouverts et les anges d’Elohim montant et descendant sur le Ben HaAdam [moi-même]’. 

« Rabbi ‘Hiyya et Rabbi Yannaï. L’un disait ‘montaient et descendaient’ (Genèse 28:12) sur l’échelle, l’autre disait ‘montaient et descendaient’ sur Ya’akov. » –  Midrach Rabbah Béréchit 68:12, Vayétzé

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