5:1 Après ces choses, il y eut une fête des Judéens, et monta Yéchou à Yérouchalayim.
5:14 Après ces choses, le trouva Yéchou au Temple, et lui dit, ‘Voici, tu as été restauré, ne faute plus pour qu’il ne t’arrive rien de plus grave.’
Une histoire, pour comprendre que tout être humain a besoin d’un autre, tout comme cette guérison enseigne qu’il était nécessaire pour le malade de recevoir de l’aide et de l’encouragement, tel qu’il est écrit, ‘Tu réprimanderas ton prochain et ne porteras pas de faute à cause de lui…tu aimeras ton prochain comme toi-même’ (Lévitique 19:17, 18) :
“Rabbi Bérékhiah dans le nom de Rabbi Simon’ dit, ‘Un incident dans notre ville, [un certain ‘hassid dont le nom était) Abba Yosséï [ben Dossaï, un homme] de Tzaïtour était assis et apprenait à l’embouchure d’une source. Un certain esprit qui y vivait [et qui planait au-dessus de la source] lui apparut, il lui dit, ‘[Rabbi], tu sais le nombre d’années que j’ai demeuré ici, et vous et vos femmes êtes venus et vous en êtes sortis le soir et à midi [et en journée], et vous n’avez jamais été touchés. Mais maintenant vous devriez savoir qu’un mauvais esprit [dernièrement venu d’un autre lieu et contre moi chaque jour] désire demeurer en ce lieu, [en cherchant à me faire partir] et il fait du mal aux personnes. [C’est un esprit cruel et méchant qui ne permet à aucune créature de vivre, et s’il est de ton désir qu’aucune créature ne soit blessée, aide-moi contre lui et je le tuerai.]
[Abba Yosséï] lui dit, ‘[Comment puis-je t’aider?] Que devons-nous faire?’
Il lui dit, ‘Va et avertis les citadins [et tes élèves] et dis-leur : ‘Quiconque possède une pioche, quiconque possède une épée et quiconque possède une pèle, [avec des bâtons et des faucilles] sorte ici demain à l’aube et observe la surface de l’eau [à midi]. Et lorsqu’ils verront une eau agitée, qu’ils entrechoquent le fer et crient ‘Didan Natza’h! – Nôtre est la victoire!’ [‘Laissez-le moi!’ ‘Frappez-le!’ Et il vous entendra et il croira que vous m’êtes venus en aide et je pourrais le tuer.] Et qu’ils ne partent point de là jusqu’à ce qu’ils voient une goutte de sang à la surface de l’eau.’
Il alla et avertit les citadins, et leur raconta. Quiconque possédait une pioche, quiconque possédait une épée et quiconque possédait une pèle y sortit le lendemain à l’aube, et ils portèrent leurs regards vers l’eau. Lorsqu’ils virent une agitation sur l’eau, ils entrechoquèrent le fer et crièrent ‘Didan Natza’h! – Nôtre est la victoire!’ ‘Laissez-le moi!’ ‘Frappez-le!’. Et ils n’en retournèrent point jusqu’à ce qu’ils aient vu la ressemblance d’une goutte de sang sur la surface de l’eau [sachant ainsi que le premier esprit avait tué l’autre esprit.]
Maintenant, ces choses sont un argument a fortiori (kal va’homèr) : Si les esprit qui ont été créés n’ayant besoin aucune aide, ont besoin d’aide, nous qui avons été créés pour recevoir de l’aide, à combien plus forte raison en avons-nous besoin! Tel est le sens de : ‘Qu’Il envoie l’aide depuis son Sanctuaire’ (Psaume 20:3) » – Midrach Vayikra Rabbah 24:3, ‘Kédochim’; Midrach Tan’houma Chapitre IX; Midrach Téhilim (Cho’hèr Tov) 20:3.7
5:17 Mais Yéchou leur répondit, ‘Mon Père jusqu’à maintenant est entrain de faire, et moi je fais’
Il dit ceci car il représente sous forme physique le fondement (Yessod) qui soutient le monde entier, car il est écrit ‘Et le juste est le fondement du monde’ (Proverbes 10:25), c’est pourquoi il a été enseigné, « Rabbi ‘Hiyya dit, ‘Il est écrit, ‘Il fait la terre par Sa puissance’ (Jérémie 10:12) Pourquoi ‘Il fait’? Le verset devrait dire, ‘a fait la terre’. Mais en effet ‘fait’ continuellement! Le Saint, béni soit-Il, illumine et déploie cette terre. ‘Par Sa puissance’ — Le Juste.’ » – Séfèr HaZohar 1:33b, Bé-Réchit
5:23 Afin que tous honorent le fils tout comme ils honorent le Père, celui qui n’est pas entrain d’honorer le fils, n’est pas entrain d’honorer le Père non plus : Celui qui l’a envoyé.
« C’est pourquoi tu trouveras qu’il y a trois sortes de prophètes. L’un a insisté pour que l’honneur soit donnée au Père ainsi que l’honneur soit donnée au fils…Yirméyah a insisté autant concernant l’honneur dû au Père que l’honneur dû au fils. C’est pourquoi il est dit, ‘Nous, nous avons failli et désobéi : toi, tu n’as point pardonné’ (Lamentations 3:42). Ainsi sa prophétie fut doublée, tel qu’il est dit, ‘Beaucoup d’autres paroles de même nature y furent encore ajoutées’ (Jérémie 36:32) » – Mékhilta dé-Rabbi Ichmaël, Massékhèt dé-Psi’ha 1:89, 91-94
5:35 Celui-ci était la Lampe ardente et éclairante, vous, maintenant, désiriez vous réjouir pendant une heure auprès de sa lumière
« Un incident, le royaume du mal envoya dire à nos Maîtres ‘Envoyez-nous l’une de vos lampes’, ils dirent, ‘Ils possèdent plusieurs lampes et ils nous demandent une lampe!’ Ils possèdent une grande multitude de lampes, combien de belles pierres, et combien de gemmes ont-ils?! Il nous semble qu’ils sont uniquement entrain de demander de nous l’un qui illumine les visages par la Halakhah. Ils leur envoyèrent donc Rabbi Méïr » – Midrach Kohelet Rabbah 1:28
5:39 Vous investiguez les Écritures, car vous estimez qu’en elles vous avez la vie de l’éternité alors que celles-ci témoignent de moi.
5:40 Et vous ne voulez point venir à moi afin de prendre possession de la vie!
« Chaque Juste est l’âme de sa génération. Si un Juste décède et que vous ne le prenez ni à coeur ni en ressentez le manque, vous êtes comme un corps sans âme et méritez d’être enterrés vivants…un corps sans âme, un orphelin sans père, une forteresse sans chef militaire, un bateau sans capitaine. » – Rabbi Ya’akov YosSef HaKohen de Polonne, ‘Le Tzaddik’ pg 132, Samuel H. Dresner
« Rabbi El’azar ouvrit, disant, ‘Découvre mes yeux, afin que je voie les merveilles de ta Torah!’ (Psaume 119:18). Combien stupides les personnes sont-elles, ignorantes et indifférentes à prendre part à la Torah! Car la Torah constitue toute vie, liberté et bonté — dans Ce Monde et dans le Monde à Venir — car telle est la vie de perfection, une vie de félicité sans aucune trace de tristesse, une vie qui est vraiment un vie! Liberté dans ce monde — une entière liberté — car quiconque prend part à la Torah, ne peut être dominé par toutes les nations du monde. » – Séfèr HaZohar 1:131b, ‘’Hayyéï Sarah’